Moulins-Engilbert, terre d’élevage
Après avoir quitté Panneçot, nous faisons un petit crochet par Moulins-Engilbert, une ville de tradition pour la foire aux bestiaux. Nous y assistons au marché au cadran : de nombreux éleveurs ont fait le déplacement avec leurs animaux et les transactions entre vendeurs et acheteurs se font à travers des enchères électroniques. Nous entrons de plein fouet dans l’univers de l’élevage. En cette période caniculaire, les visages sont graves et l’inquiétude est latente pour tous les éleveurs. La Maison de l’Elevage et du Charolais représente une bonne transition pour mieux comprendre la vie quotidienne des éleveurs au fil des générations. Puis nous nous promenons également sur le site du château, un des plus vieux châteaux médiévaux de Bourgogne. Enfin, nous déambulons dans les rues de la ville où des fresques très originales attirent notre attention.
Ah ! La belle vie au bord du Canal !
Nous poursuivons notre balade bucolique pour rejoindre Cercy La Tour. Cette fois-ci nous croisons bon nombre de chevaux et ânes ainsi qu’un impressionnant troupeau de moutons qui se déplacent le long du canal. Le va-et-vient des bateaux rythme paisiblement notre journée. Marcheurs, randonneurs et cyclotouristes se croisent et se saluent toujours dans la bienveillance et la bonne humeur ! On vous embarque pour une séquence entièrement « Nature » !
Une rencontre inattendue et fort sympathique !
Il suffit parfois d’un évènement malencontreux pour changer le cours de la journée. En ce jour, nous roulons en direction de Cercy La Tour lorsque, tout-à-coup, des panneaux de signalisation nous indiquent que la voie cyclable est en réparation.
Nous devons donc nous résoudre à emprunter une petite route de déviation qui, malheureusement, grimpe, grimpe… On en vient presque à l’idée de faire demi-tour ! Mais finalement, nous parvenons en haut de la côte et poursuivons notre balade à travers la campagne. Arrivés devant une ferme, nous nous arrêtons pour faire quelques photos des volatiles en liberté. C’est à ce moment-là que surgit Alain, éleveur en retraite, avec qui nous engageons la conversation. De fil en aiguille, Alain nous propose de goûter l’eau de son puits. La conversation se poursuivant, il nous invite à boire un verre de ratafia et finalement nous sommes invités à partager le repas de midi qu’a mitonné Arlette, sa femme. L’après-midi passe à toute allure et nous nous promettons, en nous quittant, de garder le contact ! Quelle belle journée sous le signe de l’hospitalité !
A notre arrivée à Cercy la Tour, nous faisons une petite pause dans un café où une très mignonne petite chatte nous fait craquer : il s’agit de Princesse Olga !
C’est vrai qu’avec ces yeux là…on ne peut pas la laisser par terre !