Des travailleurs au pays du tourisme – Episode 12

La rue, grouillante de travailleurs

Dans ce pays au soleil toujours si présent et aux paysages de rêve, nous autres touristes sommes vite gagnés par le farniente. Et le cliché du mexicain, en pleine sieste, dans son hamac, avec son sombrero sur la tête, ne nous semble pas du tout incongru. Pourtant, en nous baladant dans les rues de Playa del Carmen, au fil des jours, nous rencontrons des mexicains bien occupés et investis dans leur travail ! De nombreux commerces et petites entreprises se succèdent le long des rues. Voici qu’un métier nous surprend plus particulièrement car il a disparu dans notre société française : cireur de chaussures. C’est avec naturel que les gens s’arrêtent quelques minutes, auprès du cireur, dans la rue, le temps d’un soin. Beaucoup de travailleurs s’activent également sur leur vélo ou leur moto, en tractant un chariot, pouvant transporter personnes, victuailles ou matériel divers.

Les travailleurs de la restauration

Bien sûr, il existe de nombreux hôtels et restaurants accueillant les touristes. Et beaucoup de mexicains y sont employés. Mais il y a également toutes les petites échoppes de restauration rapide, qui sont gérées et fréquentées par les mexicains en priorité. Sur place, on peut déguster essentiellement des tacos et des plats traditionnels mais également toutes sortes de jus de fruits. Chaque jour, nous croisons une dame qui vend des poulets : elle les pèse et les découpe dans son petit appentis, qui donne directement sur la rue. Un peu plus loin, c’est un poissonnier qui, tout en nettoyant son poisson, tente de nous faire la conversation, avec un grand sourire.

Les ouvriers du bâtiment

Quand on voit grimper le thermomètre, on se demande comment font les ouvriers qui travaillent dans le bâtiment. La ville est en pleine expansion et de nombreuses constructions voient le jour. Aussi rencontrons-nous souvent des maçons, des peintres, des électriciens en activité sur les chantiers. Nous sommes admiratifs devant ces ouvriers qui réalisent, sous un soleil de plomb, des travaux de construction d’immeuble ou de voirie. Et nous ressentons un certain malaise de les voir travailler à la construction de la piscine d’un futur hôtel de bord de mer alors que nous-mêmes sommes installés confortablement sur la plage.

Les chauffeurs en tout genre

Ce qui nous frappe depuis notre arrivée, c’est le flot incessant des voitures, camions et autobus ! Nous avons bien du mal à saisir les règles du code de la route mexicain. La conduite des chauffeurs nous semble bien sportive! Pourtant, il paraît que les accidents sont peu nombreux. Des ralentisseurs impressionnants, constitués de plots en fer, obligent à réduire la vitesse. Mais les piétons ont intérêt à faire attention s’ils ne veulent pas terminer en tortillas ! Une bonne partie de mexicains prennent le taxi ou l’autobus pour se déplacer. Il suffit souvent de les héler depuis le trottoir pour que ceux-ci s’arrêtent. Près du supermarché, une file de taxis se forme et embarque les familles avec leurs courses. Un grand nombre d’entreprises propose des excursions touristiques dont le départ se situe à Playa del Carmen : mini-bus et autocars se déploient ainsi dans toute l’agglomération. En tout cas, le métier de chauffeur mérite une mention toute spéciale !!!

En lavanderia

Dans ce pays tropical, difficile de ne pas être incommodé, à un moment ou à un autre, par la chaleur et la sueur ! On change facilement plusieurs fois d’habits par jour. Aussi quand on vous propose de laver, sécher et repasser votre linge, pour quelques dizaines de pesos, pas de tergiversation possible ! On trouve des lavanderias, des sortes de petits pressings, très facilement à travers toute la ville. Et c’est un vrai plaisir que de retrouver son linge tout propre en à peine une journée !

Fabrication artisanale de cigares

Le tabac est une culture traditionnelle au Mexique comme dans le reste de l’Amérique centrale depuis des millénaires. Ce n’est qu’en 1492, lorsque Colomb découvrit le Nouveau Monde en accostant à Cuba, que les conquistadors le découvrirent. En effet, ils virent les peuples allumer des feuilles qui laissaient échapper de la fumée. Le produit fut exporté en Europe puis connut le succès, tout d’abord en Espagne puis dans le reste de l’Europe. Aujourd’hui, c’est dans l’Etat de Véracruz que l’on trouve les plus vastes plantations de tabac. Nous nous arrêtons devant un magasin où sèchent de nombreuses feuilles de tabac. Une femme est justement en train de confectionner un cigare.

Et les travailleurs séniors ?

Ici, le système de protection sociale n’est pas développé comme en France. Lorsque nous faisons nos courses dans le supermarché voisin, nous remarquons qu’une personne âgée se trouve en bout de chaque caisse et dispose les achats des clients dans des sacs en plastique pour quelques pesos. Cette personne est munie d’un badge et est agréée par le directeur du centre commercial. A d’autres occasions, nous voyons également des personnes âgées laver des voitures de particuliers. C’est ainsi qu’une partie des mexicains plus âgés essaient de survivre…

Malgré un contexte de travail aux conditions souvent éprouvantes, nous avons rencontré des femmes et des hommes souriants et accueillants. Nous souhaitons leur rendre hommage à travers ce montage.

 

1 Commentaire

  1. Marie FUMANERI

    Quel voyage ! Comme si on y était ! MERCI !

    Répondre

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